Mission 1 : Trouver, tuer et revenir en vie

Nombre d'aventuriers : 2 tout au plus, on commence petit.
Les inscriptions jusqu'à : ce qu'on ait nos deux membres
Niveau requis : 3 ou plus (pas de maîtres, on laisse les membres jouer^^)
Récompense : 50XP

Mission : Alarin vous convoque dans la grande salle pour vous informer brièvement que l'Ordre a reçu un contrat. Il faut éliminer un chef bandit dans une région fort reculée du Faerun, afin de libérer cette contrée des troubles qui la secouent depuis quelques semaines. Rien de bien exceptionnel, mais inutile de s'inquiéter. Deux Ombres feront parfaitement l'affaire. Il vous donne le plan à suivre lorsque vous débarquerez en plein milieu des bois pour que vous ne vous perdiez pas et vous accompagne jusqu'à la salle du portail afin de le régler. La surface luisante de l'énorme artéfact scintille, étincelle... Vous vous y plongez et vous voilà partis à l'aventure.

P.S.
Il s'agit de la première mission. On va s'en servir comme mission de test et d'exemple. Une sorte de béta-mission. Bon jeu !
Les intéressés doivent poster à la suite de ce sujet. Le MJ en ouvrira un autre pour le jeu, au moment voulu.

A vous !

Bah, je veux bien essayer du coup. ^^

Vue la manière dont on m'a présenté la chose...
j'accepte la mission chef !

[Ok. Puisque vous êtes là, on va partir. Après ce post de ma part, cela redevient du RP... Pour toute question vous pouvez MPer Alarin. Bon Jeu ! On joue dans l'ordre qui s'établira dans deux posts (Moi - Un de vous - l'autre (comme vous voulez...)]

Le portail vous aspire et vous transporte dans un monde lointain, dans une région boisée et agricole, oubliée de la plupart de civilisations locales. Ce que vous savez, ce que quelque part au nord de la clairière, où vous vous trouvez, se situent les terres d'un riche noble. Ce dernier passa un contrat avec l'Ordre pour l'élimination d'un chef bandit et vous vous êtes portés volontaires pour cette affaire.

Désormais, aucun soutien de vos maîtres, vous êtes seuls. Bien entendu, morts, vous reviendrez à la vie au Château et tout rentrera dans l'ordre. Mais c'est à éviter, vous avez une mission à accomplir.

La clairière est encore un endroit agréablement ombragé, en cet avant-midi de printemps tardif, le soleil étant trop bas pour que la lumière, et avec elle la chaleur, arrivent jusqu'ici. Selon le parchemin qui vous a été remis par Alarin, vous devez marcher sur deux ou trois kilomètres vers le nord-est. Autour de vous, la forêt s'étend à perte de vue, mais elle n'est pas particulièrement dense. Il y a moyen de marcher tranquillement côte à côte. Tout comme il y a moyen de se glisser d'un arbre à l'autre.


[Que désirez-vous faire ? Le RP est ouvert !]

Ardavatz se retrouva sur le sol boisé de la clairière sans avoir rien changé. Il semblait juste que le paysage avait changé autour d'eux. Pourtant il se savait dans un autre monde. L'air était plus différent de celui du château, ressemblant presque à celui des jardins sans rien avoir de leur côté fruité.

Arek pris le parchemin dans sa sacoche, le relut une énième fois et leva le nez au ciel. Le soleil se couchait aussi à l'est et malgré les feuilles, il était facile de trouver le nord. La mousse sur les arbres confirmait. L'Ange reposa le parchemin là où il l'avait rangé puis se tourna vers sa compagne.

"Bon, bin, il faut marcher par là maintenant. Je pense qu'on peut être tranquille pour un moment, personne ne doit déjà être au courant de notre venue ici, non ?"

Enfin, il disait cela mais il n'oubliait pas qu'il faudrait qu'il soit un minimum prudent. Le fait n'était pas dû à l'habitude mais justement à la non-habitude. C'était sa première mission et il se serait sentit bien bête à échouer. Et puis, s'il ratait à tuer un petit seigneur de rien du tout, comment pourrait-il prendre le pouvoir sur un ange rompu aux combats et au pouvoir ? En attendant, il restait là debout à attendre le premier pas de la jeune fille.

Memory passa son bras à travers la lumière bleue, et une seconde plus tard, son environnement avait complètement changé. Finis la chaleur réconfortante du château, et son éclairage aux chandelles et bonjour l'odeur feuillu de la grande forêt et le crépuscule. La jeune femme se sentit quelques secondes désorientée, elle n'avait pas l'habitude de ses téléportations instantanées. Mais d'ailleurs qu'est ce qui lui avait pris d'accepter déjà ?
*souviens toi voyons, c'est toi qui voulais prendre un peu l'air, et Alarin qui est passé par là...*
Ses songes furent cependant interrompus par les paroles de son partenaire. Même si cela la stressait un peu d'avoir de la compagnie si longuement, elle se serait mal vue toute seule pour ce travail. Elle confirma alors :

" et bien à part l'homme qui nous a engagé je ne crois pas... Je te laisse passer devant puisque tu as le plan" ajouta-t-elle en sortant sa main couvert d'un gant couleur terre de sa cape sombre.

Elle reporta ensuite son attention sur le chemin à suivre. C''était une forêt après tout, et c'est dans ce genre d'endroit qu'elle avait grandit, elle devrait bien vite se repérer.

*Mais tout de même, restons prudent je n'ai jamais fait ce genre de travail, alors ne criions pas victoire trop vite...*

La forêt semblait si enchanteresse qu'Ardavatz était à sept lieues et six coudées d'imaginer qu'elle fut le repère de détrousseurs et de vauriens. En revanche, si on le lui avait dit, il aurait songé que la sécurité laissait à désirer. Mais de la forêt, il n'avait jamais connu que les quelques arbres qui composaient le jardin de Rifou. Cela lui avait toujours semblé un lieu paisible. Paisible et plus reposant : la marche commençait à le fatiguer surtout avec la pente.

Lorsqu'il vit la rivière, il en fut heureux : il allait pouvoir se désaltérer un peu. Lorsqu'il vit l'homme, il en fut surpris : quelle attitude tenir ? Au premier abord, il aurait dit bonjour et entamé une conversation paisible. Mais à la seconde suivante, cela lui paru complètement étrange de dormir allongé dans une forêt. Et le fait qu'il semblait profondément endormi contrastait étrangement avec l'épée qu'il tenait à portée de main.

Mais il se trouvait de l'autre côté de la rivière. Etait-il donc dangereux ? Arek regarda rapidement le ciel. Oui, il était dangereux : il se trouvait sur leur chemin. Bon, il n'avait aucune envie de rater sa première mission, mieux valait se montrer prudent. Que recommandait la prudence ? Tout d'abord, il fallait au moins le désarmer.

Cela, c'était facile. Ardavatz se retourna vers sa compagne, posa son index sur ses lèvres et de l'autre main lui fit signe d'attendre là. Il ignorait si elle avait un moyen de passer à l'autre rive mais si c'était magique, l'incantation avait de fortes chances de faire du bruit et si elle devait traverser à la nage, il y en aurait aussi.

Arek s'éleva tranquillement dans les airs et passa la rivière sans un bruit-forcément, marcher sur l'air, à moins de griller la priorité à droite d'une colonie de frelons, c'était silencieux. En tout cas, il constata avec plaisir que ce pouvoir avait une utilité autre que chercher des livres dans la bibliothèque et faire des blagues quand il était plus petit.

Il s'approcha près de l'homme, vérifiant qu'il ne lui ferait pas ombrage puis redescendit à quelques centimètres du sol et se pencha doucement pour attraper l'épée. D'un coup d'oeil rapide, il vérifia mais ne vit pas d'autres armes. L'homme semblait désarmé. A nouveau, il se releva dans les airs et regarda sa compagne et lui fit un signe de la main pour lui dire de venir.

Malgré les inquiétudes, la forêt resta aussi calme qu'elle savait le faire, et cela détendit quelques peu les deux mercenaires. Ils progressaient à allure régulière. Memory qui avait perdue l'habitude de marcher si longtemps, parvint tout de même à ne pas se laisser distancer grâce à ce sol familié. Elle l'observa d'aileurs progressivement se muer en un ensemble plus rocheux, et se laissa bercer par le bruit grandissant de l'eau dont ils se rapprochaient.
Les deux compagnons songeaient à se désaltérer, mais la nymphe fut la première à ralentir le pas en remarquant une ombre suspecte de l'autre côté du cours d'eau qui leur faisait bientôt face. A mesure qu'ils approchaient, ils s'aperçurent que c'était en réalité un homme, qui plus est armé.
La jeune Morwen commençait à étendre un bras pour stopper l'ange, mais il s'arrêta de lui-même. Une regard aux alentours confirma les doutes ; il fallait passer à travers cette rivière pour continuer, et rien ne permettait d'éviter le brun endormi.

Même si le bruit de la cascade à proximité avait couvert leur arrivé, elle ne pourrait pas forcément masquer leur passage. Ardavatz fut le premier à réagir. Cristylia l'avait oublié une seconde mais celui-ci pouvait voler.
Après qu'il lui ait fait un signe pour lui demander de rester silencieuse, il partit désarmer le dormeur. Memory resta cependant sur ses gardes prête à intervenir au cas où. Mais tout ce passsa bien, et lorsque ce fut fait, il lui fit signe de le suivre.

Elle réfléchit alors à son propre moyen de traverser... à la nage, cela lui semblait assez risqué par le fort courant présent du à la cascade avoisinante. Son compagnon pouvait-elle la porter ? en toute honnêteté elle n'en savait rien. Mais avant, elle avait peut-être une idée.
Elle jugea un arbre sur chaque rive qui lui semblait les plus proches entre eux. Lorsqu'elle trouva ce qui lui convenait elle se concentra de manière à faire apparaitre une liane entre les deux troncs, ce qui lui permettrait un passage aérien.

[suite après le jet de dé : réussi j'espère que j'ai le droit ?]

Sa corde créée, elle s'y aggripa, glissa jusqu'a son coéquipé et attérit avec souplesse de l'autre coté...

Le membre 'Morwen Cristylia' a effectué l'action suivante : Jet de dés

'Dés à six faces' :

[pas d'inspi T_T]


Arek sursauta lorsque l'homme se réveilla. Celui-ci devint hostile sans attendre et brisa le goulot de la bouteille. Ce ne fut que lorsqu'il détourna cette dernière d'Ardavatz que l'Ange comprit que Morwen avait finalement traversé la rivière et l'avait rejoint. Il voulu bouger mais le goulot de l'arme improvisée revint vers lui.

L'ange fronça légèrement les sourcils. Il se souvint que l'eau était juste derrière lui ou presque. Suffisamment pour qu'en tendant le bras, la rivière se trouve juste en dessous de sa main. Ce fut le mouvement qu'il effectua avec son hâtive lenteur habituelle. En même temps qu'il tendit le bras, il parla d'une voix tranquille où perçait des accents froids à travers sa chaude voix angélique :

"Si vous ne lâchez pas cette bouteille, c'est moi qui lâcherait l'épée. Vous ne la retrouverez pas, je vous le dit tout de suite. Mon amie et moi cherchons des champignons. Et vous ? Les bois sont normalement déserts à cette époque ci."

Avec un peu de chance, ce type se calmerait, leur raconterait ce qu'il voulait s'il le voulait et surtout les laisserait en paix pour qu'ils aillent trucider leur cible et terminer leur commande.



[Je dois faire un jet de persuasion pour qu'il se calme et coopère ? ]

Cristylia fit un signe de tête à son partenaire pour confirmer qu'il pourvait y aller. Elle s'apprêtait à avancer, quand l'alcoolique émit un grognement. Il faudra être très pudent...
Cependant, avant même qu'ils n'aient parcouru un mètre, un être de la rivière les éclaboussa tout les trois, réveillant par la même occasion l'homme empoté. Celui-ci bondit sur ses pieds dés qu'il aperçut les mercenaires. La nymphe se mit instantanément sur ses gardes, la main sur le poignar de sa cineture. Elle se fit encore plus méfiante quand elle découvrit l'arme improvisée qu'il se créa avec une vieille bouteille qu'il avait sans doute bu un peu plus tôt. L'homme les menaça alternativement avec, tout en leur aboyant de lui rendre son arme et de décliner leur identité.

Memory ne dit rien encore mais fronça les sourcils. S'il osait attaquer elle n'hésiterait pas à faire usage de son célèbre don pour le neutraliser. Contrairement à elle, le jeune ange parut bien plus calme, et tenta de raisonner l'ivrogne. Il mentit également sur leur relation et leur statut.
*Il a raison, rien ne sert d'être agressif..* songea-t-elle en se détendant un peu.

Pour confirmer les dires du jeune homme, elle se rapprocha de lui, comme pour se mettre sous sa protection, et afficha un air plus apeuré. Elle garda malgré tout une de ses mains sur son arme.

L'homme semblait se calmer.

*Tant mieux. Nous avons autre chose à faire.*

Cependant ce qu'il dit était intéressant.

"On est venu à pied mais on a fait un grand tour. Pour rentrer, il nous faut aller par là."

Angel montra du doigt le chemin qu'ils devaient prendre et qu'apparemment gardait l'homme. Il continua de son ton innocent et chaleureux.

"On peut pas s'arranger autrement ? Vous montez la garde pour pas qu'on entre par là, non ? Vous ne pouvez pas nous accompagner ? Comme ça vous aurez fait votre travail et vous pourrez venir avec moi à l'auberge du village. J'y ai un crédit illimité. C'est une bonne solution, n'est-ce pas ? En plus, comme ça vous n'aurez pas à faire ce travail pénible, non ? Ca ne vous intéresserait pas ? Tout irait pour le mieux, n'est-ce pas ?"

Et puis s'il acquiesçait non seulement, ils aurait une certaine compagnie, avinée, certes mais qui devait connaître les lieux. Et en plus, ils pourraient lui soutirer des renseignements. Ardavatz se mit à fantasmer : qui sait, il avait une dent contre le type qu'ils devaient occire et il le ferait allégrement à leur place ?

*Mouais, rêve toujours, mon petit ange. Si c'est ça, je promet de faire le tour du château sur les mains en chantant une chanson paillarde à chaque pied de donjon.*

L'ivrogne se laissa berner par les deux jeunes ombres et finit par abaisser son arme. Il leur révéla ensuite qu'il montait la garde, et leur demanda de rebrousser chemain, mais son ton s'était radouci.
Arek en profita pour le baratiner une nouvelle fois. Il inventa même l'histoire d'une auberge bien accueillante pour amadouer le garde.

*En voilà un qui a bien quelques dons oratoires...* constata Memory en elle-même.
Elle le laissa donc faire sans l'interrompre. Cependant dés qu'il eut terminé, elle fixa le vieil homme dans les yeux. Puis elle tenta de faire pénétrer en lui l'image chaleureuse d'une auberge, où des bien belles serveuses apportaient d'alléchantes tourtes de toutes sortes aux clients...

[suite après le jet de dé : réussi]

L'esprit de l'alcoolique était fort embrumé, ce qui en facilitait l'accès mais pas forcément la magnipulation. Toutes ses pensées semblaient se mélanger. Tout ce qu'il ressentait physiquement, avec ses divers envies, ses souvenirs de ce qu'il avait fait et devait faire. Le tout dans un ordre d'important disproportionner par l'alccol. Malgré ce désordre psychologique, la nymphe arriva à son but. Elle ne s'attarda pas pour autant dans sa conscience, afin qu'il ne s'aperçoive pas, ou le moins possible, de sa présence.
Elle se retira ainsi avec soulagement, et ne put réprimer une légère grimace de dégoût.

"En voilà un qui me rappelle bien pourquoi il ne faut pas entrer dans la tête des gens sans une bonne raison..." murmura-t-elle tout bas.

Elle reporta cependant son attention sur l'objet de ses paroles, pour savoir si son illusion avait finit de le convaincre ou non.

*Même si ce n'est pas le cas, je ne suis pas sure de vouloir recommencer...*

Le membre 'Morwen Cristylia' a effectué l'action suivante : Jet de dés

'Dé du jeu de rôle (7' :

[Désolé pour le retard.]

L'homme ne comprit pas tout ce qui se passait. Toujours éméché, simple d'esprit et en plus baratiné par Angel, il cligna des yeux durant un bon moment, essayant de comprendre ce qu'il lui disait. Les arguments, principalement celui qui concernait l'auberge, semblaient fort convaincants. Il toussa, grogna, se rinça la gorge,...

"Heu... rkheu... Euu... On boirait bien une pinte, hin ? 'fait soif..."

Puis, la douce vision d'un local accueillant, avec un gamin y ayant le crédit illimité ! L'homme était prêt à y aller mais, baissant sa bouteille et souriant maladroitement, il commença à parler plus aimablement.

"Ouais... ben, mon garçon, je te dis que là-bas, y a pas de champignons. Les meilleures récoltes, sont en amont de la rivière. J'vous montre, ou on va boire ce verre d'abord, hin ?"

Attendant une réaction de leur part, le 'garde' se gratta la tête et se demanda ce qu'il y avait là-bas, si pas des champignons et pourquoi montait-il la garde. Après un petit moment de réflexion, pour le moins intense, il se pencha vers les deux aventuriers, leur donnant droit de sentir son haleine à décoller le papier peint, et les observa attentivement.

"'y a rien par là, vous rentrez où, dites donc ?"

Avant d'entendre une réponse quelconque, l'ivrogne lança la bouteille à leurs pieds et entama une course en direction du campement bandit. Elle s'acheva très rapidement lorsqu'il se prit les pieds dans une racine et s'étala sur les feuilles mortes. Un peu assommé, il tenta de pousser un cri, sans y parvenir. Sa gorge était sèche et il avait du mal à articuler... L'auto-débâcle totale. Il ne sut plus se relever, par contre, il fut pris d'une grande peur et se mis à émettre des grognements étranges, sans sens ni intérêt. Ses yeux fixaient cette direction que nos mercenaires devaient prendre, il tendait aussi une main dans ce sens...

Le tout donnait à cet homme un aspect aussi pitoyable qu'inoffensif.

[désolé pour le retard : pas d'inspi et blocus oblige. Rien n'a changé depuis. Désolé pour ce post exécrable]


Il semblait que Memory avait usé d'un don. du moins, c'était ce qu'il cru comprendre quand il entendit son murmure. Il espéra que l'autre ne l'avait pas entendu mais il semblait trop alcoolisé pour cela. En tout cas, le semblait con, vaincu et surtout convaincu. Avec un peu de chance, il passerait la forêt rapidement et pourraient aller tuer leur sbire encore plus vite. Il n'avait pas envie de s'éterniser là.

"Boah, maintenant qu'on sait qu'il y a un coin à champignons là-bas, autant rentrer à l'auberge. On a pas arrêté de chercher, je trouve aussi qu'il fait soif. N'est-ce pas ?"

Il tapota l'épaule du garde et regretta immédiatement ce geste. Il devrait laver ses gants dès qu'il le pourrait. Heureusement qu'il en portait ! Mais à ce moment là, alors que l'ange jetait un regard le plus discret que possible sur son gant pour contempler l'étendue du désastre, l'autre leur balança son haleine à le rendre bourré dès les premières senteurs.

Ardavatz jetta un coup d'oeil discrètement à sa compagne assortie d'une expression désespérée. L'autre aurait pu parler en Morlock primitif qu'il aurait mieux compris ce qu'il voulait dire. Heureusement, ce dernier n'attendit pas une réponse de sa part et fit demi tour.

Ce fut lorsqu'il se mit à courir qu'Arek comprit qu'ils s'étaient grillés. Sans plus attendre, il tendit son gant -sale- dans sa direction et prononça quelques paroles. L'autre tomba. Son sort de solidification de l'air allait quand même pouvoir être utile.

[dé de magie réussi]

Maintenant l'autre ne pouvait plus se relever ou crier tant que le sort fonctionnerait. Occupé avec le garde, Ardavatz n'avait pas le temps de regarder ce que l'homme d'arme contemplait. Bon, il avait une coéquipière, c'était bien pour ça.

Le membre 'Ardavatz Arek' a effectué l'action suivante : Jet de dés

'Dé du jeu de rôle (7' :

[Pas de soucis, Memory. Le post est cool et on est pas super pressés. C'est juste que je suis en examens, donc je réponds assez vite, je n'ai pas mieux à faire ^^]

En bons mercenaires professionnels, et futurs assassins, nos deux héros sont impitoyablement tombés sur l'homme qui n'était pas au mieux de sa forme, déjà sans eux. Ligoté et bâillonné, écrasé sous une masse d'air, pouvant à peine respiré il ne dit plus rien, mais on voyait bien à ses yeux, qu'il voulait juste qu'on le laisse en paix. Effectivement, il avait envie d'être seul, de dormir et de changer de métier. Le tout à la fois et immédiatement.

[Je pars du principe que vous continuez votre route... Si jamais cela ne vous convient pas, je changerai.]

Morwen remarqua un semblant de petit sentier, en tout cas un chemin qui semblait être pris régulièrement par quelques personnes. C'est dans cette direction que voulait s'enfuir. Il leur a fallu encore plusieurs minutes, à travers la forêt, de moins en moins épaisse, pour voir, à une centaine de pas de là, une palissade. Un homme, plus jeune et plus frais que le précédent, se promenait sur une sorte de petit rempart, une arbalète à la main. Il surveillait la forêt d'un œil attentif. Il n'avait pas du tout une tête à vous indiquer le meilleur endroit pour cueillir des champignons. Après quelques instants, un autre s'en approcha et ils commencèrent à discuter à voix basse, lançant des regards en direction de la rivière.

[Si vous ne faites rien, ils vont vous remarquer... Acrobatie ou Magie (Morwen et les illusions n'est-ce pas) pour vous planquer correctement ou pouvoir s'approcher de la palissade. A vous de voir.]

[désolé du temps de latence et de la qualité du post suivant. >.<]


Ils avaient repris le chemin le coeur plus ou moins léger. En effet Arek regrettait amèrement la perte de son gant. Il en voulait un peu à la fille qui s'était permis d'emprunter ses affaires sans qu'il ne puisse dire grand chose. La seule chose qui consolait Arek, c'était le chemin de plus en plus praticable. Mais qui disait praticable disait aussi emprunté. Il marcha sur son lacet à un pas et, le pas suivant s'arrêta pour le refaire, laissant passer la fille devant. Comme ça, s'il y avait un problème ce serait d'abord elle qui prendrait les coups.

La galanterie ? Et bien, ces dames ne militaient-elles pas pour l'égalité des sexes ? Donc pour l'égalité de la prise de risque et de coups aussi. Non mais oh.

Et c'est ainsi qu'ils arrivèrent devant la petite forteresse de bois. Comme de toute logique, ce fut sa coéquipière qui stoppa la première. Voyant la sentinelle et surtout l'arbalète de la sentinelle, il se cacha derrière un arbre.

"C'est pas là dedans qu'elle se trouve notre cible, non ? Contournons ce machin en vitesse et allons à ce fichu village en vitesse, qu'on rentre rapidement : ce soir, c'est fève au lard et j'ai pas envie de rater le repas."

Comment ça grognon ? Mais c'est qu'elle lui avait pourri une paire de gant, la fille !

Le chemin de terre mena les deux aventuriers à quelques mètres d'une pallissade. Regardant vers le haut, Memory aperçut bientôt deux hommes qui montaient la garde. Elle s'arrêta donc la première tandis que son compagnon arrivait derrière elle, passablement ronchon.

Elle lui jeta un coup d'oeil à la dérobé. Visiblement la perte de son vêtement, lui avait aussi enlever sa bonne humeur. Elle réprima un soupir. Faire une tête de six pieds de long pour un si petit vêtement ? Avouez que cela a quelque chose de ridicule.

Mais passons... pour l'heure, le problème se situait plutôt devant eux et parraissaient même les observer de loin. Suivant l'attitude du garçon, elle se replia à l'ombre d'un arbre. C'est alors que les ressentiments d'Arek se retranscrir dans ses paroles. Cependant à peine la nymphe les avait-elle entendu qu'elle leva une main pour lui faire signe d'arrêter.

" Attends ! Je crois au contraire que les maitres ne nous auraient pas transportés si loin de notre lieu d'action. Certes ce n'est pas un village comme nous le pensions, mais qu'il y a-t-il de mieux qu'une forteresse pour se protéger des menaces intérieurs ? De plus, s'il y avait un garde ce n'est pas pour rien.
Allons au moins faire un tour à l'intérieur, on pourra peut-être avoir des infos."
Elle s'arrêta une seconde, puis ajouta sur un ton légèrement sarcastique :
" Comme ça je pourrais te racheter une paire de gant, voir deux si tu veux ! "
Elle reprit un ton plus sérieux :
" Je crois cependant que nous devrons rejouer au petit couple perdu pour y entrer..."

Le pouce sous le menton pendant qu'elle réfléchissait, elle se retourna à cet instant face au jeune homme pour voir sa réaction. Une pensée la titillait malgré tout : même s'ils parvenaient entrer comment feraient-ils pour ressortir ? qui plus est après avoir commit leur crime ?
Elle se retint bien entendu de lui faire par de son inquiétude.

[si je me plante sur toute la ligne pardonnez moi ]

[Non, non... Tu ne te plantes pas... Et désolé pour le temps d'attente, les enfants.]

Les deux jeunes aventuriers en mission pour l'Ordre discutèrent un moment. Il ne fallait pas plus de temps aux gardes sur la palissade pour remarquer leur présence. Le fait qu'ils venaient d'une direction en théorie surveillée n'arrangeait certainement pas les choses. Un carreau d'arbalète vint se planter dans un arbre, à la hauteur de la tête de Morwen. Le garde qui venait de tirer, rejoint par deux amis, cria d'une voix rauque et désagréable :

"Hé vous deux, là, les tourtereaux ! Amenez-vous jusqu'à la porte en vitesse. Et pas d'histoires, le chef veut parler aux étrangers."

D'un doigt sale, il leur indiqua la direction à suivre. Vers la gauche. Trois arbalètes étaient en permanence pointées sur eux... Ils n'avaient pas vraiment autre choix que d'obtempérer... A moins que...