Qui êtes-vous ?
- Nom et prénom : Ardavatz Arek
- Surnom : Angel ou l'ange
- Âge : Le centenaire
- Race : Mi ange mi humain
- Monde d'Origine : Le Ciel [bah quoi ? Notre monde s'appelle La Terre]
- Signe particulier :Il porte toujours des gants
- Tour des arcanes
Approchez qu'on voit un peu à qui on a affaire...
Physique : Mi-ange, mi-humain, son apparence n'était ni ange ni humain. Pourtant, il y a avait des traces de chaque race dans sa physionomie. Puisque le voir ne vous suffit pas et que l'ouïr vous ait absolument nécessaire, cher lecteur, ouvrez donc vos esgourdes et oyez.
Un peu plus petit que la moyenne, vous jugerez à l'usure qu'Arek ne fait pourtant pas son mètre soixante-quinze. On le croirait plus petit et plus mignon qu'il ne se sent réellement. De sa petitesse, on est souvent étonné de son poids. Il faut dire qu'il parait nettement plus malingre que ses 85 kilos, ce qui, là, est nettement supérieur à la moyenne.
Cette sensation de petitesse est cultivée avec attention grâce à un port quasi constant de vêtements amples. Ne le sentez-vous pas perdu dans des vêtements qui semblent être trop grands pour lui ? Pourtant, dès qu'une volute de magie fait frémir l'éther, sa cape ou son manteau se soulève pour laisser apercevoir une tenue bien plus près du corps. Là, vous pourrez voir qu'il porte des gants et, si le temps est chaud, ses gants laisseront apercevoir la délicatesse d'un poignet plus habitué à manier la plume que l'épée.
Comme beaucoup d'êtres, ses yeux méritent qu'on s'attarde à leur description. Porte ouverte sur son âme, l'Ange à du mal à cacher les sentiments qui le traversent à défaut de cacher son mobile et ses intentions. Ses yeux verts sont souvent cernés par la fatigue d'une veille sur un grimoire ou l'intensité de la recherche de perfection de l'exercice. Une étincelle brille de temps à autres lorsque des sentiments extrêmes lui traverse l'esprit.
Caractère : Si la psyché forge l'essence d'un être, c'est son passé qui modèle son caractère. Ardavatz n'échappe pas à cet adage de potier céleste. Il en serait même un exemple parfait. Ayant souffert d'un rejet de part les deux sociétés auxquels il pouvait s'identifier, il cherche à leur arracher une part de reconnaissance. Même si elle est truquée, même si elle est forcée, tous le verront tel qu'ils auraient dû le voir à l'origine. Et puisqu'ils étaient aveugles, Arek leur ouvriraient les yeux.
Si ces objectifs ne sont rien moins que gigantesques, l'Ange sait qu'il doit attendre son heure pour l'atteindre. L'ambition n'excuse pas la bêtise mais provoquerait la patience. A ce niveau là, on pourrait le confondre avec un serpent en embuscade tapis sous la roche. Il sait attendre, dans tous les domaines qu'il soit. Cette attente se traduit dans la façon dont sont fait ses gestes : lentement mais avec une grande précision.
Ce calme si constant pourrait faire croire qu'il a oublié comment se mettre en colère. Il n'a en tout cas pas oublié la rancune et sait difficilement pardonner. Il faut noter par ailleurs qu'il a tendance à faire des paris, des voeux et à se lancer des défis parfois assez stupides. De manière générale, il les tient. C'est ainsi qu'à la suite d'un vœu lancé à la mort de sa mère, il ne laisserait personne distinguer quel était son prénom par rapport au nom. Lui, n'a pas oublié mais personne ne le sait. On peut noter d'ailleurs qu'il est assez têtu : vous ne serez pas étonné d'apprendre qu'une fois qu'il s'est mis une idée en tête, il la suit coûte que coûte.
Racontez-nous votre histoire...
Tu auras tant de choses à voir
Pour franchir la frontière du savoir
Recueillir l'héritage
Qui vient du fond des âges
Dans l'harmonie d'une chaîne d'amour
C'est l'histoire de la viiiiiiiiiiie
Le cycle éternel
Qu'un enfant béni, rend immortel !Rrrm, oui, enfin, ça c'est pour les belles histoires. Le gamin qui fut tiré de l'union du père humain et de la mère angélique ne fut pas vraiment béni mais plutôt fui comme la peste. Ou plutôt il reçu quelques pierres comme un chien galeux. 'Que celui qui n'a jamais frayé avec une autre espèce jette la première pierre', disait l'ancien. Nombreux furent ceux qui ont écouté les paroles du sage, pour une fois.
Le petit Arek suivi ses parents à travers divers mondes mais les divers mondes devaient connaître cet adage. La chère et tendre mère était sans aucun doute trop tendre pour la violence de cet amour, littéralement. Le père continua d'élever l'enfant mais il n'en restait qu'un humain et succomba face aux maux habituels pour les humains. Heureusement, l'enfant avait eu le temps de devenir presque adolescent et capable à ce titre de traverser les mondes tout seul.
Au détour d'une soirée dans une auberge aux relents de pisse et de bière, le jeune Ardavatz discuta avec un pilier du bar qui lui parla d'un château offrant refuge aux pestiférés comme lui. Le jeune garçon s'en alla rapidement avant que le pilier ne s'écroule et l'auberge avec. Il traversa rapidement quelques mondes avant de se retrouver là où la rumeur l'avait porté : le château des fous.
Son errance l'avait laissé exténué comme beaucoup d'autres qui s'échouaient dans ces murs comme une baleine sur la plage. Il s'y reposa dans un premier temps, y grandit dans un deuxième et se fit découvrir quelques talents dans un troisième. La magie semblait couler dans ses veines comme le vin dans le gosier d'un soulard. Cela du sûrement interpeler le maître des Arcanes qui en vint à discuter avec le jeune homme.
On dit que les premiers mots d'une personne détermine le reste de sa relation avec elle. Ce n'est pas toujours vrai et cela peut évoluer mais dans ce cas-ci, l'adage était plutôt véridique. Dès les secondes paroles du maître, Ardavatz s'en méfia. Il fallait dire qu'il avait été seul à oser lui répondre ainsi. Les paroles restaient encore fraîches dans sa mémoire. Alarin lui avait demandé son nom. Fidèle à son voeu, sa réponse avait été évasive.
"
Mon prénom ? C'est l'un des deux, avait-il répondu en haussant les épaules pour bien montrer de ne pas aller plus loin dans le questionnement.-Je déclare que ton prénom sera Arek. Diminutif du prénom Arkadiusz du monde poloniais."
Ardavatz Arek ou Arek Ardavatz ne bougea pas d'un cil, voulant éviter de se trahir par une réaction irréfléchie. Il n'empêcha que cette déclaration qu'il jugea un peu orgueilleuse provoqua en lui une certaine défiance. Cela ne le dérangea cependant pas par la suite d'avoir des relations professionnelles tout à fait correcte et de ne pas trop l'éviter au détour d'un couloir.
Car les couloirs, Arek aimait les fréquenter. Il préférait un bon couloir un peu isolé à une bibliothèque remplie d'un silence bruyant de monde. En plus, il avait vu depuis longtemps que les rencontres de couloir pouvaient être plus intéressantes que celles de bibliothèque où elles étaient continuellement ponctuées par des 'chut' agacés.
L'apologie du couloir ne se termine pas là : car qu'est ce que la vie présente sinon un corridor vers le futur ? Le reste de l'histoire de notre ami se verra dans d'autres lignes que celles-ci.
Mais... Qu'est ce qui traine dans votre sac ? Et puis, de quoi êtes vous capable ?
Possessions : Un cerveau, une peau et des vêtements. Pour atteindre le sommet, il faut voyager léger. Ah si ! Il faut noter justement : son sac. En bandoulière et fait de cuir, il en prend soin. Cet objet n'a pas de symbolique particulière mais depuis le temps qu'il le possède, il en prend soin. Autre chose à laquelle il tient : sa paire de lunettes. Noires et rectangulaires, il les mets souvent pour lire des grimoires. Il n'en a pas réellement besoin mais ça lui évite des maux de tête.
Première dépense de points (niv4) :
- Acrobatie : Faible(1)
- Artisanat : Nul(0)
- Combat : Nul(0)
- Connaissances : Moyen(2)
- Magie : Fort(3)
- Tir : Nul(0)
Dons :
- Langue (en plus du commun) : angélique, fatalement, il connait la langue des anges.
- Flottement : dépourvu d'ailes, il sait néanmoins se déplacer sans toucher le sol. Cela ne va pas plus haut que 50 centimètres, en général.
- Sommeil : Il a la capacité de s'endormir instantanément et un peu n'importe quand et comment.